L’UniversitĂ© 91Ö±˛Ą crĂ©e une chaire de recherche sur le changement climatique dans le Nord
Marc (Dip. Agr. 1958, B.A. 1964) et Marie Bieler (B. Sc. Agr. 1980) ont ouvert un nouveau chapitre des Ă©tudes sur l’environnement Ă l’UniversitĂ© 91Ö±˛Ą
NĂ© en 1938 Ă Genève d’une mère suisse et d’un père canadien employĂ© de la SociĂ©tĂ© des Nations, Marc Bieler s’est dĂ©couvert tĂ´t une passion pour l’agriculture, lors d’un Ă©tĂ© passĂ© sur une ferme appartenant Ă sa mère. Après une formation agricole de deux ans au Collège Macdonald et un baccalaurĂ©at Ă l’UniversitĂ© 91Ö±˛Ą, il est embauchĂ© par le nĂ©gociant international en grains Continental Grain, un poste qui l’a amenĂ© Ă Winnipeg, Vancouver, Minneapolis puis New York, oĂą il a vĂ©cu pendant quatre ans. Mais la vie Ă la campagne lui manque et il rentre au QuĂ©bec pour travailler au ministère de l’Agriculture, avant d’acheter un verger dans les Cantons de l’Est, puis de devenir agriculteur Ă plein temps. En 1980, il possède trois fermes. Son passage de la culture de la pomme Ă celui de la canneberge en 1984 est un grand succès, et son entreprise agroalimentaire ne cesse de croĂ®tre : Ă©levage de bovins, transformation des pommes et production de sirop d’érable. Avec ses 1 500 acres de terres produisant 40 millions de livres de fruits, la sociĂ©tĂ© Canneberges Bieler, situĂ©e Ă Saint-Louis-de-Blandford, Ă 100 km au sud de la ville de QuĂ©bec, devient le premier producteur au Canada. Donateur annuel de l’UniversitĂ© depuis 1964, Marc Bieler a financĂ© de nombreuses bourses, stages et fonds. En 2009, il a versĂ© 1 million de dollars pour crĂ©er le Programme de stages de la famille Bieler Ă la FacultĂ© des sciences de l’agriculture et de l’environnement. AnnoncĂ© en octobre 2020, son don historique de 15 millions de dollars Ă l’École de l’environnement de 91Ö±˛Ą a rĂ©volutionnĂ© la recherche, l’enseignement, l’apprentissage par l’expĂ©rience et la sensibilisation Ă l’environnement et permettra de former la prochaine gĂ©nĂ©ration de leaders et d’innovateurs qui incarneront le modèle de coopĂ©ration dont l’humanitĂ© a besoin pour tracer de nouvelles voies et sauver la planète. « Comme nous sommes proches de la terre, nous sommes tĂ©moins des changements climatiques, explique Marc Bieler. Les incendies en Californie, l’avancĂ©e des dĂ©serts, la fonte des calottes glaciaires et la disparition d’espèces rendent tous compte d’un dĂ©sĂ©quilibre dans la nature. J’ai donc dĂ©cidĂ© de faire quelque chose d’important pour aider le monde et surmonter les difficultĂ©s que nous traversons. Si la tendance se maintient, la situation sera dĂ©sastreuse. Ce que je souhaite, c’est de voir s’engager des Ă©tudiants vraiment dĂ©sireux de changer la donne. Nous ne pouvons pas renoncer aux dĂ©fis qui se prĂ©sentent. »